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Guerre en Ukraine : «Toute une série de questions» restent à régler pour conclure une trêve, dit le Kremlin

Europe 1 avec AFP . 1 min
Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine. © 000_38NN3VM

Vladimir Poutine "soutient l'idée d'un cessez-le-feu (avec l'Ukraine) mais, avant cela, toute une série de questions reste en suspens", a déclaré lundi le porte-parole de la présidence russe. D'après lui, ces questions concernent en particulier "l'incapacité du régime de Kiev à contrôler plusieurs groupes extrémistes" et "les projets de militarisation ultérieure" de l'Ukraine.

Le Kremlin a estimé lundi que "toute une série de questions" restait à régler pour conclure un accord de cessez-le-feu avec l'Ukraine, au moment où les pourparlers initiés par Washington peinent à aboutir. Vladimir "Poutine soutient l'idée d'un cessez-le-feu mais, avant cela, toute une série de questions reste en suspens", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

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Selon Dmitri Peskov, celles-ci concernent en particulier "l'incapacité du régime de Kiev à contrôler plusieurs groupes extrémistes" et "les projets de militarisation ultérieure" de l'Ukraine.

Trump "très énervé, furieux" envers Donald Trump

Après trois ans d'un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts, le président américain Donald Trump ambitionne de mettre fin aux hostilités. Pour cela, il a rompu l'isolement diplomatique imposé à son homologue russe Vladimir Poutine par les Occidentaux après le début de l'offensive en 2022. Son administration fait pression pour une fin rapide du conflit et a pour cela organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui n'ont cependant abouti à aucune percée concrète.

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Fin mars, Donald Trump a exprimé une certaine frustration face à la lenteur des négociations, se disant "très énervé, furieux" envers Vladimir Poutine, après que ce dernier eut évoqué l'idée d'une "administration transitoire" en Ukraine, sans son président actuel Volodymyr Zelensky. Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.

Des conditions irrecevables à court terme

La Russie a donné son accord à un moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, bien plus limité, mais les deux belligérants s'accusent mutuellement depuis de le violer. Ceux-ci ont entériné le principe d'une trêve en mer Noire mais le Kremlin a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas être recevables à court terme.

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Vendredi, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a affirmé que Donald Trump ne tomberait "pas dans le piège des négociations interminables" à propos de ce conflit. "Nous saurons assez vite - dans quelques semaines et non dans quelques mois - si la Russie est quant à elle sérieuse ou non en ce qui concerne la paix", a-t-il prédit.