Fusillade au Monténégro : le bilan passe à 13 morts

Après la fusillade du 1er janvier au Monténégro, un homme a succombé à ses "graves blessures", faisant monter le bilan à 13 morts. Il était le plus grièvement atteint parmi les quatre personnes blessés par l'assaillant.
Le bilan de la fusillade du 1er janvier à Cetinje, au Monténégro, est monté à 13 morts jeudi, un homme ayant succombé à ses "graves blessures", a annoncé sur son site internet la clinique où il était hospitalisé.
Parmi les quatre personnes blessées par l'assaillant, qui s'est suicidé au moment où les policiers étaient sur le point de l'arrêter, celle-ci, âgée de 40 ans, avait été la plus grièvement atteinte.
Manifestation pour un contrôle plus strict des armes
Le jour du Nouvel An, un homme de 45 ans avait ouvert le feu en différents endroits à Cetinje, une ville de 12.000 habitants, tuant 12 personnes sur le coup, dont deux enfants.
Ce drame, moins de trois ans après une autre fusillade qui avait fait 10 morts, dont là aussi deux enfants, dans la même cité, a suscité une très forte émotion au Monténégro.
Des milliers de personnes ont manifesté pour demander un plus strict contrôle des armes dans ce pays des Balkans d'un peu plus de 620.000 habitants où, selon l'ONG suisse Small Arms Survey (SAS), quelque 245.000 armes à feu sont en circulation.
L'assaillant s'est tué après avoir été encerclé
Les autorités ont aussi été critiquées par l'opposition et par une partie de la population, qui ont estimé que les forces de l'ordre n'avaient pas été suffisamment réactives, alors que la fusillade s'était étalée sur 30 minutes et dans cinq lieux différents.
La police avait mis environ six heures pour localiser l'assaillant, qui s'est tiré une balle dans la tête après avoir été encerclé.
Les autorités monténégrines ont annoncé depuis des mesures pour limiter le nombre des armes illégales en circulation, y compris des modifications de la législation, l'alourdissement des peines pour port d'arme illégal, le renforcement des conditions d'acquisition d'armes, ainsi qu'une campagne de deux mois pour inciter les propriétaires d'armes illégales à les restituer volontairement.