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Fort McMurray : "la première difficulté, c'est la vitesse de propagation du feu"

M.B. et Simon Ruben - Mis à jour le
Fort McMurray : "la première difficulté, c'est la vitesse de propagation du feu"

Les feux de forêt qui ravagent l'Ouest canadien sont favorisés par les constructions en bois et les activités pétrolifères de la région, selon un pompier.

Hors de tout contrôle, ils se propagent à une vitesse impressionnante. Les feux de forêt qui se sont déclarés près de Fort McMurray, dans l'Ouest du Canada, ont doublé de taille , samedi, en l'espace d'une journée. Plus de 1.400 pompiers, 133 hélicoptères et 27 camions-citernes combattent 43 feux différents à travers la province de l'Alberta

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L'un des principaux sites prétrolifères mondiaux. Pour le commandant Jean-Christophe Mazas, pompier dans le Lot-et-Garonne, "la première difficulté, c'est la vitesse de propagation du feu". Ce spécialiste des feux de forêt, qui suit chaque jour l'évolution de cette situation hors du commun depuis sa caserne, met en avant plusieurs facteurs aggravants. "Le fait qu'il y ait de l'industrie pétrochimique au sein d'un massif forestier ne peut qu'engendrer un risque particulier", explique-t-il au micro d'Europe 1. De fait, Fort McMurray, surnommé pendant longtemps "Fort McMoney", est l'un des plus grands sites mondiaux d’exploitation de pétrole. 

En outre, "les constructions sont en priorité faites à base de bois, donc ça favorise la propagation", pointe le commandant Jean-Christophe Mazas. En une semaine, les feux ont ravagé plus de 200.000 hectares et fait plus de 6 milliards d'euros de dégâts.