Fin du télétravail, propositions de démission… Donald Trump réduit les coûts dans l’administration fédérale américaine
Ce jeudi, deux millions de fonctionnaires américains doivent donner leur réponse : démissionner ou rester. Une des conséquences des coupes budgétaires publiques promises par Donald Trump et mises en place par Elon Musk.
"Certains ont d'abord cru à une arnaque", selon le Wall Street Journal en ouvrant un email envoyé il y a neuf jours. Le fonctionnaire de l'administration fédérale américaine y est sommé de choisir démissionner par retour de mail et être payé jusqu'en septembre ou rester sans garantie que son poste soit maintenu.
Le télétravail désormais sanctionné
"Je ne prendrai pas ce plan de départ. Je n'aurais jamais imaginé que cela puisse arriver, surtout de la part du gouvernement. C'est comme si pour eux, tu es juste un fonctionnaire presque jetable", explique Jonathan, infirmier à l'hôpital public, interrogé par la télé américaine.
À partir de ce jeudi, le télétravail est sanctionné et la loyauté exigée, peut-on lire dans ce mail. Pour l'instant, 20.000 personnes sont parties, soit 1% des effectifs, loin de l'objectif des 5 à 10% affichés par Donald Trump, afin de gagner près de 100 milliards de dollars. Le personnel de l'armée, de la poste, des services d'immigration et de sécurité nationale ne sont pas concernés.
Exception à la CIA qui devrait annoncer son propre plan de départs volontaires à l'Agence du développement international. Les 10.000 employés n'ont pas eu le choix, ils sont en congé forcé dès ce jeudi. Les syndicats montent au créneau. Ils dénoncent un plan de départ par mail en dehors de toute légalité.