Face à l’immigration, le vice-président américain JD Vance appelle l’Europe à «changer de cap»
Présent à Munich à l'occasion de la Conférence sur la Sécurité, le vice-président américain JD Vance a exhorté ses partenaires européens à se soucier d'un potentiel recul de la liberté d'expression ainsi que de la gestion de leur immigration.
JD Vance dresse un tableau noir de la situation en Europe. En marge de la Conférence sur la Sécurité de Munich (Allemagne) ce vendredi, le vice-président américain n'a pas mâché ses mots à l'égard de ses alliés européens.
Réquisitoire contre la gestion de l'immigration en Europe
Il a notamment commencé par une longue charge contre le recul de la liberté d'expression. "En Grande-Bretagne et dans toute l'Europe, la liberté d'expression, je le crains, est en recul. À Washington, il y a un nouveau shérif en ville. Nous pourrons être en désaccord avec vos opinions, mais nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer dans l'espace public, que vous soyez d'accord ou non", a avancé ce dernier.
Une offensive en règle, que JD Vance a accompagné d'un réquisitoire contre la gestion de l'immigration en Europe, en s'appuyant sur l'attentat à la voiture bélier commis à Munich jeudi, par un Afghan demandeur d'asile. "C'est le résultat d'une série de décisions conscientes prises par des hommes politiques de tout le continent et d'autres du monde entier en l'espace d'une décennie. Combien de fois devons-nous subir ces revers épouvantables avant de changer de cap ?", s'est-il questionné.
Des déclarations chocs, qui ont immédiatement fait réagir les pays européens, Berlin en tête, le gouvernement d'Olaf Scholz dénonçant des "propos non acceptables et une nouvelle ingérence" de l'administration Trump dans la campagne électorale en cours.