L'ex-candidat républicain Mitt Romney accuse Donald Trump de "malhonnêteté"

Mitt Romney n'a pas mâché ses mots pour qualifier Donald Trump.
Mitt Romney n'a pas mâché ses mots pour qualifier Donald Trump. © GEORGE FREY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Mitt Romney a également accusé le candidat républicain de "misogynie" et de "cupidité". Il appelle les électeurs à ne pas voter pour lui. 

Il n'a pas mâché ses mots. L'ex-candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney a très durement attaqué jeudi Donald Trump, l'accusant de "malhonnêteté", "misogynie" et "cupidité", sonnant ainsi le coup d'envoi d'une vigoureuse campagne de résistance de conservateurs profondément inquiets de la possible investiture du milliardaire. Une candidature de Donald Trump à la Maison-Blanche côté républicain "permettrait" une victoire de la démocrate Hillary Clinton, a assuré Mitt Romney lors d'un discours dans l'Utah en forme d'attaque au vitriol contre le magnat de l'immobilier.

Mitt Romney inquiet pour l'avenir du pays.Donald Trump est "un escroc, un charlatan", a-t-il martelé à plusieurs reprises. "Laissez-moi le dire clairement, si nous républicains choisissons Donald Trump comme candidat, les chances d'un avenir prospère et sûr seront profondément amoindries", a-t-il déclaré. "Je comprends la colère des Américains aujourd'hui", a-t-il encore souligné. Mais, alors que par le passé les présidents américains "ont transformé cette colère en énergie employée pour le bien", Donald Trump "dirige notre colère vers des objectifs loin d'être nobles", considère Mitt Romney. "Il fait des boucs émissaires des musulmans et des immigrés mexicains, il appelle à employer la torture et à tuer les enfants et les proches innocents des terroristes", a-t-il encore dénoncé.

Donald Trump réplique. Avant même le discours de Mitt Romney, le milliardaire avait répondu par le mépris aux attaques, qualifiant son Romney de "loser" parce qu'il avait perdu en 2012 face à Barack Obama. "Pourquoi Mitt Romney m'avait-il supplié de le soutenir il y a quatre ans", a-t-il ironisé sur Twitter.