Espagne : l'incendie d'un parc naturel continue de se propager

Le feu progresse en Andalousie lundi.
Le feu progresse en Andalousie lundi. © CRISTINA QUICLER / AFP
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avec AFP , modifié à
Un important feu de forêt, qui s'est déclaré dimanche en Andalousie, continuait de progresser lundi, les flammes n'étant toujours pas contrôlées par les pompiers.

Les pompiers espagnols travaillaient toujours lundi à maîtriser l'incendie qui progressait dans un parc naturel d'Andalousie, dans le sud-ouest de l'Espagne, sans faire de blessé, a indiqué un porte-parole. Cet incendie est suivi de très près dans le pays, après les tragiques feux de forêt du troisième week-end de juin au Portugal voisin où 64 personnes étaient mortes. "Les flammes ne sont pas contrôlées, elles s'étendent et se propagent", a indiqué en début de matinée lundi le porte-parole des pompiers. 

2.000 évacuations. "Il n'y aucun blessé à notre connaissance", a-t-il cependant ajouté. Le feu, qui a entraîné l'évacuation de plus de 2.000 personnes - dont de nombreux touristes - touche le parc naturel de Doñana en Andalousie mais n'a pas atteint le parc national du même nom, Patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco depuis 1994. "Les flammes ne sont pas arrivées jusqu'au parc national (...) un effort particulier a été fait durant la nuit sur le front qui le menaçait le plus", a fait valoir le responsable de l'Environnement au gouvernement régional d'Andalousie, Jose Fiscal Lopez, interrogé par la télévision publique.

Un incendie d'origine humaine. Les bombardiers d'eau devaient mener au matin la première offensive contre le feu toujours "actif", selon les pompiers. Plus de 200 soldats du feu, avec 15 autopompes, travaillaient en début de matinée, appuyés par sept appareils dans les airs, selon le compte Twitter du dispositif, Infoca. Le conseiller régional a affirmé que l'incendie était d'origine humaine, en disant : "nous avons l'assurance que la main de l'homme est derrière. Maintenant, reste à savoir si ça a été avec une intention (criminelle) ou par négligence". "Il est encore trop tôt pour évaluer les dégâts", a également déclaré l'élu régional, aucune évaluation du nombre d'hectares affectés n'ayant été donnée.