Discours de Donald Trump : "Il a occulté que l’Amérique est coupée en deux"

François Clémenceau a regretté que Donald Trump n'ait pas tendu la main aux Américains qui ne l'ont pas élus.
François Clémenceau a regretté que Donald Trump n'ait pas tendu la main aux Américains qui ne l'ont pas élus. © Europe 1
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J.R.
François Clémenceau, spécialiste des États-Unis, a analysé le premier discours du 45e président américain, prononcé vendredi à Washington. 

Pour son premier discours de président, vendredi à Washington, Donald Trump a fait du Donald Trump. Le républicain a décliné ses thèmes de campagne, de sa vision protectionniste de l’économie jusqu’à son rejet des "élites". Pour François Clémenceau, rédacteur en chef au Journal du Dimanche et spécialiste des États-Unis, ce discours est une occasion manquée de réconcilier un pays profondément divisé. "C’est comme s’il avait occulté que l’Amérique est coupée en deux", a analysé François Clémenceau.

"Une déception sur sa capacité à se réconcilier avec le reste de l’Amérique." "Il y a une déception sur sa capacité à s’ouvrir et à se réconcilier avec le reste de l’Amérique. Il a ainsi appelé à une "nouvelle fierté nationale qui pansera les divisions." Sauf qu’il n’explique ni comment, no pourquoi. (…) Je pense qu’il aurait pu avoir ce geste de dire qu’il allait travailler pour tous les Américains", a poursuivi François Clémenceau.

Donald Trump est devenu vendredi le 45e président des États-Unis. Le républicain a promis dans un discours très offensif, aux accents résolument populistes, d'articuler sa politique autour d'un seul axe : "l'Amérique d'abord".