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Détenus depuis trois ans en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été libérés, annonce Emmanuel Macron

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris condamnés arbitrairement à de lourdes peines de prison, dénonce le Quai d’Orsay
Les deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris sont "en sécurité" à la résidence de l'ambassadeur de France. AFP / © Gaizka IROZ / AFP

Ce mardi 4 novembre, Emmanuel Macron a annoncé sur X la libération de Cécile Kohler et de Jacques Paris, détenus depuis trois ans en Iran. Ces derniers sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran, indique le président de la République.

"Soulagement immense !". Ce mardi soir, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé que Cécile Kohler et Jacques Paris, tous deux détenus en Iran depuis trois ans, ont été libérés. Ils "sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'Ambassade de France à Téhéran", a précisé le chef de l'Etat. 

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Cécile Kohler et Jacques Paris avaient été arrêtés lors d'un voyage touristique en Iran en mai 2022

Le président se félicite de cette première étape car il faut désormais "permettre leur retour en France le plus rapidement possible". Emmanuel Macron affirme que "nous y travaillons sans relâche et je tiens à remercier notre ambassade et tous les services de l'État pour leur mobilisation".

En mai 2022, Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris ont été arrêtés lors d'un voyage touristique en Iran. Les deux Français avaient été reconnus coupables, le 14 octobre dernier, d'espionnage pour le compte de la France et d'Israël, ainsi que de collusion contre la sécurité nationale et condamnés à 20 et 17 ans de prison. 

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Les avocats de Cécile Kohler et de Jacques Paris ont salué un "jour nouveau" qui met "fin à leur détention arbitraire qui a duré 1.277 jours". "Nous veillerons à ce qu'un jour justice puisse être rendue", pour les deux Français "dont les droits ont été bafoués chaque jour depuis ce 7 mai 2022", ont-ils ajouté. De son côté, l'Iran affirme que les deux concernés sont placés en "liberté conditionnelle".