Publicité
Publicité

Démantèlement d'un réseau clandestin qui amenait des Marocains en Espagne via la Roumanie

Europe 1 avec AFP . 1 min
Guardia civil
Guardia civil © JORGE GUERRERO / AFP

Ce dimanche, la Garde civile espagnole a annoncé avoir démantelé un réseau ayant amené illégalement entre 1.000 et 2.500 Marocains en Espagne depuis la Roumanie, en facturant à chacun 3.000 euros (3.400 dollars) pour le voyage. Les autorités estiment que les suspects ont effectué, au cours des deux dernières années, 50 transferts vers l'Espagne, transportant à chaque fois des groupes de 20 à 50 Marocains.

La Garde civile espagnole a annoncé dimanche avoir démantelé un réseau ayant amené illégalement entre 1.000 et 2.500 Marocains en Espagne depuis la Roumanie, en facturant à chacun 3.000 euros (3.400 dollars) pour le voyage.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Du Maroc à l'Espagne en passant par la Roumanie

Les quatre personnes qui dirigeaient le réseau en Espagne ont été arrêtées dans la province de Murcie, dans le sud-est du pays, pour des délits d'appartenance à une organisation criminelle et pour encouragement de la migration clandestine, a indiqué la Garde civile dans un communiqué.

Celle-ci n'a pas précisé les nationalités des personnes arrêtées. Le réseau attirait des migrants marocains souhaitant venir en Espagne et leur faisait payer 3.000 euros pour les envoyer par avion en Roumanie, avant de les transporter en camionnette jusqu'à la péninsule ibérique. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un "centre logistique" en Roumanie

Les autorités estiment que les suspects ont effectué, au cours des deux dernières années, 50 transferts vers l'Espagne, transportant à chaque fois des groupes de 20 à 50 Marocains, ce qui leur aurait permis de déplacer entre 1.000 et 2.500 migrants clandestins au total. En Roumanie, l'organisation disposait d'un "centre logistique" pour cacher les personnes pendant qu'elles attendaient d'être envoyées en Espagne, a précisé la Garde civile.

L'opération de démantèlement du réseau a été réalisée avec la collaboration des agences européennes de police, Europol, et des frontières, Frontex.