Covid-19 : le Portugal met fin au port obligatoire du masque en intérieur

Portugal
Depuis ce jeudi, les Portugais ne sont plus obligés de porter le masque en intérieur.
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avec AFP , modifié à
Le Portugal a décidé à son tour jeudi de mettre fin à l'obligation du port du masque en intérieur. Une mesure sanitaire qui continuera toutefois de s'appliquer dans les transports en commun, les hôpitaux ou les maisons de retraite. Ces derniers jours, le nombre de cas continue de baisser pour atteindre 577 cas pour 100.00 habitants.

Le Portugal a décidé à son tour jeudi de mettre fin à l'obligation du port du masque en intérieur, une mesure sanitaire qui continuera toutefois de s'appliquer dans les transports en commun, les hôpitaux ou les maisons de retraite, mais pas en milieu scolaire.

"Compte tenu de l'évolution positive de la situation épidémiologique au Portugal, le gouvernement a décidé de revoir certaines restrictions encore en vigueur", a annoncé l'exécutif du socialiste Antonio Costa dans un communiqué diffusé à l'issue du conseil des ministres hebdomadaire.

Encore obligatoire dans les transports et les établissements de santé

Le port obligatoire du masque se limitera désormais "aux lieux qui se caractérisent par une spéciale vulnérabilité des personnes qui les fréquentent (...) et aux locaux d'utilisation intensive", a indiqué le gouvernement. Cette décision deviendra effective dans les prochains jours, aussitôt que le décret gouvernemental sera promulgué par le président de la République, a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère de la Santé.

Au cours des derniers jours, plusieurs experts ou membres de l'opposition avaient réclamé la fin du port du masque obligatoire dans les écoles, une des principales mesures de contrôle de la pandémie encore de rigueur au Portugal.

Le nombre de cas continue de diminuer

Alors que le Portugal figure parmi les pays aux taux de vaccination les plus élevés au monde, le nombre de nouveaux cas d'infection au coronavirus était en baisse, à 577 cas pour 100.000 habitants sur sept jours, selon le dernier rapport hebdomadaire de la Direction générale de santé.