COP28 : la délégation iranienne quitte les négociations en raison de la présence d'Israël, selon un média iranien

Des représentants iraniens ont quitté vendredi les négociations de la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï.
Des représentants iraniens ont quitté vendredi les négociations de la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï. © Morteza Nikoubazl / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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avec AFP // crédits : Morteza Nikoubazl / NurPhoto / NurPhoto via AFP , modifié à
Selon l'agence iranienne Irna, les représentants iraniens ont quitté, ce vendredi, les négociations de la COP28 à Dubaï afin de protester contre la présence d'une délégation israélienne qu'ils jugent "contraire aux objectifs et aux lignes directrices de la conférence".

Des représentants iraniens ont quitté vendredi les négociations de la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï, aux Emirats arabes unis, pour protester contre la présence d'une délégation d'Israéliens, a rapporté un média d'Etat.

Les Iraniens considèrent la présence d'Israël à la COP28 "comme contraire aux objectifs et aux lignes directrices de la conférence et, en signe de protestation, ils quittent le lieu de la conférence", a déclaré le chef de la délégation iranienne, le ministre de l'Energie, Ali Akbar Mehrabian, cité par l'agence officielle iranienne Irna. Plus tôt jeudi, l'agence avait indiqué que le président iranien, Ebrahim Raïssi, "ne participe(rait) pas à la réunion de l'ONU sur le changement climatique" en raison "de l'invitation de responsables du régime sioniste".

 

La guerre meurtrière entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, fait craindre un embrasement régional. L'Iran, qui ne reconnaît pas Israël, soutient le Hamas, notamment depuis l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement palestinien sur le sol israélien. 

Parmi les quelque 180 chefs d'Etats et de gouvernements attendus selon les organisateurs d'ici le 12 décembre, fin théorique de la COP, figure le président israélien Isaac Herzog, qui devait profiter de l'occasion pour mener une série de réunions diplomatiques. Dans un entretien téléphonique avec son homologue émirati Abdallah ben Zayed Al-Nahyane, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a regretté cette semaine "la présence" à la COP "de responsables du régime d'occupation au regard des crimes de guerre et du génocide" perpétrés par "le régime sioniste".