Les députés britanniques semblent se diriger vers un rejet de l'accord de Brexit, ce qui ouvrirait la voie à un nouveau calendrier.   1:18
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Sébastien Krebs, édité par Marthe Ronteix , modifié à
Si les députés rejettent l'accord de sortie de l'UE mardi soir, Theresa May devra trouver une solution rapidement car les députés travaillistes seraient prêts à déclencher un vote de défiance pouvant provoquer des élections législatives. 

Les députés britanniques votent mardi soir pour accepter ou rejeter l'accord sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Le Brexit est censé entrer en vigueur le 29 mars prochain. Mais si l'accord est rejeté, comme cela est attendu, le pays devra revoir son calendrier.

Un nouveau plan à présenter dans les trois jours. Si les députés rejettent l'accord au Parlement, la Première ministre britannique Theresa May aura trois jours pour proposer un nouveau scénario. Elle espère peut-être retourner à Bruxelles pour obtenir un amendement à l'accord et ainsi retenter un vote. Pour le moment, elle assure que son objectif est de quitter l'UE le 29 mars 2019, comme prévu. Mais si le rejet est massif, Theresa May n'aura sans doute pas le temps de réfléchir à un nouveau plan.

Un vote de défiance en préparation. L'opposition travailliste envisage de déclencher immédiatement un vote de défiance qui pourrait avoir lieu dès mercredi. Les députés conservateurs seraient alors obligés de choisir leur camp : sauver leur Première ministre ou la faire tomber avec le risque d'élections anticipées. C'est d'ailleurs la stratégie de la gauche.

Une question qui divise profondément. Dans ce cas, le Brexit serait repoussé le temps d'élire un nouveau Parlement. Mais cela ne résoudrait pas le problème de l'accord pour autant. Certains députés pro-européens manœuvrent pour organiser un second référendum quand d'autres poussent pour quitter l'UE coûte que coûte même sans accord.