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ARCHIVES - Mort de Philippe Labro : quand le journaliste partageait ses souvenirs de l'assassinat de Kennedy

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
ARCHIVES - «Un bordel extraordinaire» : quand Philippe Labro partageait ses souvenirs de l'assassinat de Kennedy
ARCHIVES - «Un bordel extraordinaire» : quand Philippe Labro partageait ses souvenirs de l'assassinat de Kennedy © Eric Feferberg / AFP

Décédé ce mercredi à l'âge de 88 ans, Philippe Labro, écrivain et journaliste, avait couvert en 1963 la mort du président américain John Fitzgerald Kennedy, assassiné à Dallas. Au micro de "Pascal Praud et vous", 60 ans plus tard, il était revenu sur cette journée historique.

À tout juste 24 ans, Philippe Labro, alors jeune journaliste, s'est trouvé face à l'un des évènements les plus marquants de notre histoire récente. Décédé ce mercredi à l'âge de 88 ans, l'ancien reporter et figure du monde de la culture, était aux États-Unis le 22 novembre 1963 lorsque le président américain, John Fitzgerald Kennedy, est assassiné dans les rues de Dallas. 

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Soixante ans plus tard, le 22 novembre 2023, celui qui couvrait à l'époque l'évènement pour France Soir, s'était remémoré, au micro de Pascal Praud, cette folle séquence. Philippe Labro se souvient d'abord d'une image qui l'a marqué, le jour de l'assassinat de Kennedy, alors qu'il se trouvait à New-York. "Vous savez, ces gros camions américains, les trucks comme on dit là-bas. L'un d'entre eux était arrêté le long de l'autoroute et le conducteur était sorti. Il était appuyé sur le capot et il pleurait. Et ce camionneur qui pleure, c'était, pour moi, le symbole de ce qu'il se passait".

"Une confusion inimaginable"

Conscient qu'un évènement d'ampleur international était en train de se jouer, Philippe Labro prend place dans le premier avion à destination de Dallas dès le lendemain matin. Arrivé dans la capitale du Texas, il se rend, en taxi, dans un petit commissariat de police "en proie et en prise avec l'histoire avec un H majuscule". Philippe Labro décrit "un bordel extraordinaire et une confusion inimaginable" sur place où se trouvaient 300 journalistes, mais seulement deux Français, "François Pelou de l'AFP, correspondant français à Washington et moi-même".

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Le reporter se souvient également des "télévisions américaines qui avaient allongé leurs câbles, en rang tout le long du rez-de-chaussée", afin de voir débarquer du premier étage Lee Harvey Oswald, principal suspect de l'assassinat de Kennedy, assassiné moins de 48 heures après les faits.