Votation en Suisse : "une bonne nouvelle" pour Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan
Nicolas Dupont-Aignan © REUTERS
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Elodie HUCHARD
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 10 FÉVRIER – 50.3% des Suisses se sont déclarés pour une limitation de l’immigration. Une décision saluée par le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.

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 >>> Lundi 10 février, vous avez été 82% à faire "Votre choix d’actu" sur le vote suisse. Lors du référendum du dimanche 9 février, 50.3% des Suisses ont répondu "oui" à la question "Etes-vous contre l’immigration de masse ?" Nicolas Dupont-Aignan, député souverainiste de l’Essonne, salue ce résultat comme "une bonne nouvelle pour la démocratie", vantant les dirigeants politiques suisses qui "consultent les citoyens et respectent leurs choix". Il insiste sur le fait que " l’idée est de réguler l’immigration et non de faire un mur".

Vote suisse : "une bonne nouvelle pour la...par Europe1fr

Le "droit de maîtriser ses frontières".  Selon le président de Debout la République, "un pays a le droit de maîtriser ses frontières". Il affirme également que "tous les pays du monde le font sauf l’Europe", en raison des accords de Schengen. En France, "cela fait 15 ans qu’on ne maîtrise plus nos frontières, déplore-t-il.

Réguler l’immigration. Le député affirme que chaque pays "a le droit de savoir qui entre chez lui", ce qui ne veut pas dire "qu’on vit derrière une muraille". De même, il rejette l’idée d’un repli sur soi en limitant l’immigration : "ce n’est pas un repli : être bien chez soi, savoir qui vient dans notre pays, les accueillir dignement, c’est au contraire être bien dans sa peau et ouvert au monde". Selon lui, la perte de maîtrise de l’immigration crée un climat de défiance : "quand c’est la jungle, c’est le désordre donc c’est la haine, car on a peur quand on ne maîtrise rien". Il pointe du doigt le " terrorisme intellectuel" des politiques qui laissent penser "qu’on n’a pas le droit de maîtriser".

Quelles solutions ? Nicolas Dupont-Aignan proposera une liste aux élections européennes prônant la sortie de l’espace Schengen. Il souhaite ainsi récupérer le pouvoir de décision concernant la politique d’immigration qui devrait revenir à l’Etat : "on a abandonné à Bruxelles le contrôle de notre pays et de nos frontières", regrette-t-il. Il précise néanmoins qu’il n’a jamais été "pour le zéro migratoire".