Une fusillade fait deux blessés à Rome

La fusillade s'est produite au moment où le nouveau gouvernement prêtait serment au palais Quirinal.
La fusillade s'est produite au moment où le nouveau gouvernement prêtait serment au palais Quirinal. © REUTERS
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avec agences , modifié à
Deux policiers ont été blessés au moment où le nouveau gouvernement prêtait serment.

L'info. Le nouveau gouvernement italien était en train de prêter serment. Des coups de feu ont été tirés dimanche devant le palais Chigi à Rome, siège des bureaux de la présidence du Conseil italien. Deux policiers ont été blessés et l'auteur des coups de feu, également blessé, a été arrêté. Le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a souligné qu'il s'agissait d'un "acte isolé", celui d'un "chômeur qui voulait se suicider".

Au moins six coups de feu. L'un des deux agents blessés a été touché au cou. Il se trouve dans un état grave. L'autre carabinier blessé a été touché à la jambe. Une passante aurait en outre aussi été frôlée par un projectile. D'après le ministère de l'Intérieur, six coups de feu ont été tirés.

Des images de la télévision italienne :

Un Calabrais au chômage. L'auteur des coups de feu était à environ cinq mètres des policiers quand il a ouvert le feu. Il portait une veste et une cravate, selon l'agence italienne Ansa. Il s'agit d'un Italien, originaire de Calabre et âgé de 49 ans et souffrant de problèmes psychiques. Maçon au chômage, il avait quitté sa Calabre natale pour le Piémont. Il s'était séparé de sa femme il y a deux ans demi et traversait des difficultés économiques. Il était alors retourné en Calabre chez ses parents, laissant derrière lui sa femme et leur fils de 10 ans. Il aurait récemment commencé à jouer au vidéopoker et aurait accumulé des dettes. Jeté au sol alors qu'il tentait de s'enfuir dimanche, il souffre de contusions.

police italie 400 REUTERS

Prestation de serment. Au même moment, à un kilomètre de là, le gouvernement formé samedi par Enrico Letta était en train de prêter serment au cours d'une cérémonie un peu compassée au palais du Quirinal, qui abrite le siège de la présidence de la République. L'état d'alerte a été décrété sur la place du Quirinal et les badauds ont été évacués. Le ministre de l'Intérieur, fraîchement intronisé, a ensuite indiqué que "la situation générale de l'ordre public [...] ne suscit[ait] pas de préoccupations", même si "la surveillance des objectifs à risque a été renforcée".

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