La Russie a présenté vendredi au Conseil de sécurité des Nations unies une version révisée de son projet de résolution sur la Syrie, mais l'Allemagne a estimé qu'il n'allait pas assez loin. L'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine, a toutefois clairement fait savoir que Moscou, qui a revu une première version jugée trop tiède par les Occidentaux, n'était pas prêt à céder à toutes les demandes des Européens et des Occidentaux. Ceux-ci aimeraient voir le Conseil de sécurité menacer Damas de sanctions pour la répression des manifestations contre le président Bachar al-Assad. "Si l'on exige que nous abandonnions toute référence à la violence émanant de l'opposition extrême, cela ne se produira pas", a prévenu le diplomate russe.