L'ancien président suisse Joseph Deiss a été élu vendredi à la présidence de l'Assemblée générale de l'Onu, où il succède à deux personnalités peu amènes à l'égard des Etats-Unis et d'Israël. Si les prérogatives sont limitées, le poste est très en vue lors de l'ouverture des sessions, qui rassemblent en septembre de nombreux chefs d'État et de gouvernement. Joseph Deiss, âgé de 64 ans, prendra ses fonctions pour un an à cette occasion, en septembre prochain. Ses deux prédécesseurs, l'ancien chef de la diplomatie nicaraguayenne Miguel D'Escoto et le Libyen Ali Treki, président sortant, ont parfois adopté des positions controversées au sujet du Proche-Orient. Le premier, titulaire du poste en 2008-2009, a défrayé la chronique en accusant Washington d'avoir "diabolisé" le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et en taxant Israël de discriminations dignes de l'apartheid à l'égard des Palestiniens.