Morte d'avoir bu trop de coca ?

Natasha Harris buvait huit à dix litres par jour.
Natasha Harris buvait huit à dix litres par jour. © REUTERS
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Une consommation excessive du soda ne serait pas étrangère à la mort d'une jeune Australienne.

Elle en buvait huit à dix litres par jour. Natasha Harris, une Australienne de 30 ans vivant en Nouvelle-Zélande, a-t-elle payé de sa vie cette "addiction" au célèbre soda ? La jeune femme, mère de huit enfants, a succombé chez elle à une crise cardiaque en février 2010.

La caféine présente dans la boisson gazeuse en cause

Ce décès prématuré a conduit à l'ouverture d'une enquête : en Nouvelle-Zélande, en effet, tous les décès anormaux font l'objet d'un examen par une instance juridique dans le but d'une éventuelle modification de la politique en matière de santé.

Les premières conclusions sont tombées jeudi, rapporte The Guradian : d'après le docteur Dan Mornin, Natasha a été victime d'hypokaliémie - sa concentration plasmatique de potassium était beaucoup trop faible.

Et d'après le médecin, la surconsommation de coca par la jeune mère de famille serait bien en cause : la caféine présente dans la boisson gazeuse aurait contribué à sa mort prématurée.

Accro au coca du matin au soir

"La première chose qu'elle faisait en se levant, c'était de boire un verre de coca dans son lit dans son lit et la dernière chose qu'elle faisait avant de se coucher, c'était d'en boire un", a confié Chris, le compagnon de la jeune femme au Guardian.

Ce dernier précise que la mauvaise hygiène de vie de sa compagne ne s'arrêtait pas là : elle mangeait, par ailleurs, très peu et fumait beaucoup. Toujours d'après lui, elle était extrêmement fatiguée dans les mois qui ont précédé sa mort et souffrait de tension artérielle.

"Boire trop d'eau peut aussi tuer", se défend Coca-Cola

Pointée du doigt, la société Coca-Cola a diffusé un communiqué pour défendre ses produits. "Nous sommes d'accord avec les informations du médecin légiste qui indique que l'ingestion excessive de tout produit alimentaire, y compris l'eau, sur un court laps de temps ainsi que la consommation insuffisante de nutriments essentiels, et l'impossibilité de trouver un traitement médical approprié peut être considérablement symptomatique", peut-on lire dans le texte de Karen Thompson, la porte-parole de Coca-Cola en Océanie.