Le Conseil national syrien sur la sellette

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avec AFP

Le Conseil national syrien (CNS), coalition qui regroupe plusieurs formations de l'opposition syrienne, a entamé samedi à Rome trois jours de discussions sur le renouvellement de son équipe dirigeante, pour tenter de renforcer sa cohésion et d'assurer sa crédibilité auprès de la communauté internationale.

Le sort du président du CNS, Bourhan Ghalioun, désigné lors de la création du mouvement en août dernier, sera au centre des débats, ont précisé à Reuters deux membres de la direction, Samir Nachar et Georges Sabra.   

Ghalioun, un universitaire installé à Paris, est accusé par ses adversaires de négliger les contacts avec les groupes d'opposition à l'intérieur de la Syrie, engagés dans la lutte armée contre le président Bachar al Assad.   

Il lui est également reproché de ne pas avoir su unifier les diverses composantes du CNS, qui aimerait être reconnu par la communauté internationale comme le représentant légitime du peuple syrien.   "Le débat est très vif au sujet de la présidence du mouvement (...) Nous sommes contre la reconduite ou la prolongation du mandat de Bourhan Ghalioun", a expliqué Samir Nachar, membre du groupe de la "Déclaration de Damas", l'une des composantes du CNS.