Kirghizistan: Crise fomentée de l'extérieur?

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Le président ouzbek Islam Karimov a accusé samedi des éléments "extérieurs" d'être à l'origine de la vague de violences ethniques qui ont embrasé le sud du Kirghizistan. Cette déclaration s'aligne sur celle du gouvernement intérimaire kirghize qui estime que les troubles meurtriers, notamment dans les villes d'Och et de Djalalabad, ont été fomentés par l'ancien président Kourmanbek Bakiev en exil en Biélorussie. Le Kirghizistan, pays dont la population est composée de clans et de groupes ethniques, est en proie à l'instabilité depuis le soulèvement populaire d'avril qui a abouti à la chute de Bakiev. Ce dernier a démenti vigoureusement toute implication dans les événements qui ont agité le sud du Kirghizistan la semaine passée.