Japon : le difficile retour aux affaires

© MAXPPP
  • Copié
avec Damien Gourlet au Japon , modifié à
Après la catastrophe, les entreprises japonaises tentent de se remettre au travail.

Après avoir vécu le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, ils vivent avec la menace du panache de radioactivité. Pourtant, pas question pour les Japonais de ne pas se remettre au travail. Près d'un mois après la catastrophe, les entreprises tentent de continuer à fonctionner malgré les nombreux obstacles.

Économiser le courant

Premier problème, les coupures d'électricité. Avec une production au ralenti, le Japon tente d'économiser le courant tous les jours quelques heures. Un planning des coupures est fourni une semaine à l'avance mais il faut arriver à s'organiser.

"On a adapté nos horaires. Mais on travaille a minima", reconnaît Bernard Delmas, directeur de Michelin Japon. Dans cette entreprise, des générateurs ont été installés pour faire face au manque de courant.

Une chaîne de production bouleversée

Les entreprises doivent également faire avec les dégâts causés par le séisme et le tsunami. Et si elles n'ont pas été directement touchées, leurs sous-traitants et leurs fournisseurs l'ont parfois été. Résultat, une chaîne d'approvisionnement rompue et une production qui tourne au ralenti.

Les grosses multinationales doivent en outre faire avec un autre inattendu : le départ des expatriés. A plus long terme, deux inconnues subsistent : l'impact de la catastrophe sur la consommation japonaise et pour les entreprises exportatrices, la réaction des clients étrangers face au risque de contamination.