Hollande : "les mêmes cibles" touchées à Copenhague et à Paris

© AFP
  • Copié
avec AFP
Le président de la République s'est rendu dimanche à l'ambassade du Danemark à Paris afin d'exprimer "la solidarité de la France à l'égard du peuple danois".

Plus d'un mois après l'attentat de Charlie Hebdo, la France est aujourd'hui solidaire du Danemark. François Hollande a déclaré dimanche que "les mêmes cibles" avaient été frappées samedi à Copenhague et lors des attentats de Paris en janvier, évènements entre lesquels il y a "un lien qui n'établit pas un réseau mais une même détermination des terroristes". "Je tenais à me rendre ici à l'ambassade du Danemark pour exprimer à madame l'ambassadrice, comme je l'avait fait déjà auprès de la Première ministre, la solidarité de la France à l'égard du peuple danois", a déclaré le chef de l’État en sortant de l'ambassade du Danemark à Paris.

>> LIRE AUSSI - Copenhague : les questions sur les deux fusillades

"Danemark, France, c'est aujourd'hui les mêmes nations". "Ce qui s'est produit en fait hier (samedi), c'est ce qui était déjà à l’œuvre en France il y a plus d'un mois. Ce sont les mêmes cibles qui avaient été choisies par le terroriste: d'abord un centre culturel où était débattue la liberté d'expression. Un cinéaste y a été tué. Puis ensuite des policiers ont été frappés parce qu'ils protégeaient ce lieu, parce qu'ils en protégeaient aussi un autre, une synagogue. Car le même terroriste a voulu attaquer un lieu où des juifs venaient pour prier", a poursuivi François Hollande.

>> LIRE AUSSI - Copenhague : opération de police dans un cybercafé, deux arrestations

"Nous voyons bien qu'il y a là un lien qui n'établit pas un réseau mais simplement une même détermination des terroristes à frapper ce que nous sommes, ce que nous représentons, les valeurs de la liberté, du droit, de la protection que chaque citoyen, quelle que soit sa religion, doit pouvoir trouver", a également déclaré le chef de l’État. "Danemark, France, c'est aujourd'hui les mêmes nations qui éprouvent les mêmes tristesses, les mêmes malheurs, mais aussi la même volonté pour résister, combattre et pour vaincre le terrorisme", a conclu le président.