Des stations BP nostalgiques d'Amoco

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475 stations BP souhaitent récupérer leur ancien nom, moins connoté outre-Atlantique.

Aux Etats-Unis, mieux vaut encore s’appeler Amoco que BP. C’est en tout cas le souhait exprimé par les propriétaires de 475 stations-service BP, lassés d’être montrés du doigt depuis le scandale de la marée noire dans le golfe du Mexique.

Rachetée par BP en 1998

Ces propriétaires étudient la possibilité de cesser de porter le nom de la compagnie pétrolière britannique, pour revenir à leur ancienne enseigne, Amoco. L'entreprise américaine a en effet été rachetée en 1998 par le géant pétrolier BP mais fonctionne sous un système de franchises.

"Oui, le sujet Amoco revient dans les conversations - avec dans l'idée chez les distributeurs de reconquérir la place de n°1 sur le marché, en termes de qualité, de résultats et de ventes", a reconnu John Kleine, le président exécutif de l'Association des distributeurs BP-Amoco dans un courriel retransmis par le Washington Post. Ce dernier souligne cependant que la marque Amoco demeure aujourd'hui "la propriété de BP".

L'Amoco Cadiz

Pourtant, Amoco n’a rien d’une entreprise exemplaire et a laissé les pires souvenirs en France. Le 16 mars 1978, l'Amoco Cadiz, pétrolier immatriculé au Libéria, affrété par la compagnie américaine Amoco Transport, l’une des filiales de la Standard Oil Company, s'échouait au large des côtes bretonnes. Bilan de la catastrophe écologique : 220.000 tonnes de brut répandus dans l’Océan Atlantique.

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