Bouteflika hospitalisé à Paris

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été victime samedi d'un léger accident vasculaire et a été hospitalisé dans la soirée à Paris pour y subir des examens complémentaires, rapporte l'agence de presse algérienne APS.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été victime samedi d'un léger accident vasculaire et a été hospitalisé dans la soirée à Paris pour y subir des examens complémentaires, rapporte l'agence de presse algérienne APS.
  • Copié
avec Reuters , modifié à
Après un léger AVC, l'état de santé du président algérien n'est toutefois "pas grave du tout".

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été victime samedi d'un léger accident vasculaire et a été hospitalisé dans la soirée à Paris pour y subir des examens complémentaires, rapporte l'agence de presse algérienne APS. L'état de santé d'Abdelaziz Bouteflika, âgé de 76 ans, ne suscite pas d'inquiétude, a assuré samedi le Premier ministre Abdelmalek Sellal, cité par APS. Le chef de l'Etat algérien, au pouvoir depuis 1999, a néanmoins été transféré à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à la demande de ses médecins.

"Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été transféré samedi en fin d'après-midi à Paris, pour y effectuer des examens complémentaires, sur recommandation de ses médecins traitants", écrit APS. Selon l'agence officielle, Abdelaziz Bouteflika a été victime d'un "accident ischémique transitoire sans séquelles" à 12h30 locales (11h30 GMT) et son médecin lui a prescrit du repos.

"Il y a quelques heures, le président ne s'est pas senti bien et il a été hospitalisé mais son état de santé n'est pas grave du tout", avait déclaré à APS le chef du gouvernement avant le transfert du chef de l'Etat à Paris. Abdelaziz Bouteflika, réélu à deux reprises, ne devrait pas briguer un quatrième mandat lors de l'élection présidentielle prévue l'an prochain. Selon des rapports diplomatiques américains parvenus aux médias, il a souffert d'un cancer qui est actuellement en phase de rémission. La question de sa succession reste posée en Algérie, où aucune personnalité n'a pour l'instant émergé.