«491 jours aux mains du Hamas» : un ex-otage israélien raconte pour la première fois dans un livre sa captivité à Gaza
Alors qu'Israël s'apprête à commémorer les deux ans du massacre du 7-Octobre, un livre témoignage poignant d'un otage décrit la réalité de la haine des juifs à Gaza. Eli Sharabi a été enlevé lors de cette funeste journée. Il raconte ses 491 jours d'enfer entre les mains de l'organisation terroriste.
En Israël, Eli Sharabi est devenu un véritable symbole du calvaire vécu par les otages du Hamas. Des quantités considérables de son livre, aujourd'hui traduit en français, se sont vendues. Dans les rares entretiens qu'il a accordés aux chaînes de télévision, sa dignité, son courage et sa combativité ont marqué de très nombreux Israéliens.
Sur les 48 otages encore détenus par le Hamas et d'autres groupes terroristes, 20 seraient encore en vie
D'autant plus qu'à l'épreuve terrible de la longue détention dans les geôles du Hamas s'est rajouté celle d'un quadruple deuil. Le 7 octobre 2023, les terroristes du Hamas ont assassiné son épouse Lianne et ses deux filles, Yahel et Noiya, âgées respectivement de 13 et 16 ans. L'un de ses frères, Yossi, kidnappé lui-aussi le 7-Octobre, est mort en détention.
Libéré 491 après son enlèvement, Eli Sharabi ignorait tout du sort de ses proches. Dans la mise en scène cynique que le Hamas avait organisée autour de sa libération, les terroristes lui avaient fait dire devant la foule et les caméras qu'il était impatient de revoir son épouse et ses filles.
Ce n'est qu'en arrivant en Israël que la vérité lui a été révélée. Le drame personnel, les souffrances et les privations, les coups et les humiliations subies durant sa longue période de détention ont fait que renforcer sa conviction. Son histoire devait être connue par ses compatriotes mais aussi au-delà des frontières d'Israël.
Eli Sharabi considère que son témoignage poignant est une contribution à la lutte pour la libération de ses compagnons d'infortune. Sur les 48 otages encore détenus par le Hamas et d'autres groupes terroristes, 20 seraient encore en vie dans des conditions aussi effroyables que celles qui ont été les siennes.