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Rentrée scolaire : l’appel de l’association «Marion la main tendue» pour lutter contre le harcèlement

Europe 1 . 1 min

À deux jours de la rentrée, l’association "Marion la main tendue" alerte sur l’urgence de combattre le harcèlement scolaire. Plus d’un million d’élèves en seraient victimes chaque année. Sa fondatrice, Nora Tirane, plaide pour un message clair et ferme dès le premier jour de classe.

La rentrée approche et avec elle revient une inquiétude pour de nombreux élèves : celle de subir à nouveau le harcèlement scolaire. Selon l’association Marion la main tendue, plus d’un million d’enfants en sont victimes chaque année en France. Un chiffre alarmant, qui rappelle l’urgence d’agir.

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Fondée après le drame de Marion Fraisse, jeune fille victime de harcèlement qui s'était donnée la mort, l’association milite pour une prise de conscience collective.

Sa déléguée générale, Nora Tirane, la mère de Marion Fraisse, insiste sur l’importance d’envoyer un signal fort dès le premier jour de classe.

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"Les chefs d’établissement doivent dire aux élèves : ici, le harcèlement n’a pas sa place. Les auteurs seront sanctionnés et les témoins accompagnés", explique-t-elle.

"Beaucoup d’enfants ont peur car ils se disent : mes harceleurs n’ont pas été sanctionnés l’an dernier"

Pour l’association, l’enjeu est double : rassurer les victimes potentielles et décourager les agresseurs. Car trop d’élèves redoutent de retrouver leurs bourreaux à la rentrée.

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"Beaucoup d’enfants ont peur car ils se disent : mes harceleurs n’ont pas été sanctionnés l’an dernier, est-ce qu’ils vont recommencer ?", alerte Nora Tirane. Une impunité qui nourrit le sentiment d’injustice et aggrave la souffrance des jeunes concernés.

L’association plaide donc pour une meilleure visibilité des équipes ressources et des élèves ambassadeurs formés à repérer et signaler les situations de harcèlement. Leur rôle : montrer aux enfants qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils peuvent se tourner vers des interlocuteurs identifiés.

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Si le gouvernement a fait de la lutte contre le harcèlement scolaire une priorité, les associations estiment qu’il reste encore beaucoup à faire pour transformer les engagements en actions concrètes sur le terrain.