«Ça a été très violent» : la mère d'Elias révèle avoir été qualifiée de «populiste» par des magistrats

Le 24 janvier 2025, peu avant 20 heures, Élias sortait de son entraînement de football, dans le 14e arrondissement de Paris, avant d'être agressé. Frappé à la machette, le jeune garçon a perdu la vie le lendemain des suites d'une hémorragie massive. Demandant simplement des réponses de la part de la justice, sa famille a été, parfois, accusée de populisme par des magistrats, mais également d'être instrumentalisée par certains médias.

"Il n'est pas entendable pour nous de nous qualifier de populistes et d'extrême droite. Notre dialogue, finalement, il est démocratique. Notre démarche, elle est démocratique. Si les juges devaient refuser ces rencontres, si certains médias devaient refuser de traiter ce rapport, à ce moment-là, pour nous, je parle au nom de notre famille, cela signifierait que nous sommes dans un état totalitaire", a déclaré Stéphanie Bonhomme, mère d'Elias, invitée, ce lundi 24 novembre de la Grande Interview Europe 1-CNEWS.

"La première discussion que j'ai eu avec les magistrats, ça a été très violent. J'avais besoin de discuter avec des magistrats, très naïvement, finalement, pour savoir si notre démarche de dialogue était saine et légitime. Ça a été très violent parce que j'ai entendu les mots 'vous partez en croisade contre les magistrats' , 'vous êtes une victime écervelée' et 'vous êtes populiste'", a ajouté la mère d'Elias.

"Face à ces mots, j'ai été déstabilisée, je le reconnais, et donc j'ai fait la démarche de rencontrer la direction de France Victime. J'ai également fait la démarche de rencontrer François Hollande et Nicolas Sarkozy pour savoir si ma démarche était légitime ou non", a conclu Stéphanie Bonhomme.