Val-de-Marne : la jeune femme retrouvée ligotée dans son coffre est morte asphyxiée

La police a découvert le corps de la jeune femme dimanche soir.
La police a découvert le corps de la jeune femme dimanche soir. © AFP
  • Copié
Europe 1.fr avec AFP
La jeune femme retrouvée dans le coffre de sa voiture à Valenton, en Île-de-France, est morte asphyxiée, a indiqué mercredi le parquet de Créteil.

 

La jeune femme retrouvée pieds et poings liés dans le coffre de sa voiture à Valenton, dans le Val-de-Marne, dimanche soir est morte asphyxiée selon l'autopsie, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Créteil. Elle a probablement été étranglée ou étouffée, ce que devraient déterminer des examens complémentaires en cours, a précisé une source proche du dossier.

L'étudiante de 23 ans démarchait des supermarchés 

Dans le cadre de son stage de master, l'étudiante de 23 ans démarchait des supermarchés en région parisienne. Jeudi, elle s'était rendue en voiture dans un supermarché d'Arpajon, en Essonne. Elle avait ensuite repris la route en direction de Créteil, où elle habite et, sur le chemin, envoyé des messages à ses proches, ont-ils raconté aux enquêteurs de la brigade criminelle de Paris, selon une source proche du dossier. Ils ont ensuite cessé d'avoir des nouvelles, et ont rapidement signalé sa disparition à la police.

Son corps retrouvé dans le coffre de sa voiture

En tentant de retrouver sa trace dans les jours qui ont suivi, les proches sont tombés dimanche soir sur la voiture de la jeune fille, garée à Valenton, où elle n'avait a priori pas de raison d'être. La voiture, verrouillée, était "anormalement propre", et le siège conducteur étrangement reculé vu la petite taille de la jeune femme. Ils préviennent la police, qui découvrira dans le coffre le corps de la jeune femme, bâillonnée, pieds et poings liés à l'adhésif.

Elle était habillée, sans traces de coups, précise la source proche du dossier, selon qui les enquêteurs ne privilégient pour l'instant aucune piste. Les premières investigations ont permis de monter que son téléphone - qui n'a pas été retrouvé - avait borné à Quincy-sous-Sénart (Essonne), bien plus à l'est du département que la route qu'elle aurait dû emprunter.