Un Lyonnais de 75 ans mystérieusement disparu depuis cinq mois en Algérie dans des circonstances inquiétantes
Un homme d’affaires lyonnais de 75 ans a disparu à Alger le 7 octobre dernier, dans un contexte diplomatique tendu entre la France et l’Algérie. Spécialisé dans l’hydraulique, il n’a donné signe de vie qu’à travers un SMS à sa femme avant de disparaître sans laisser de traces, plongeant sa famille dans l’inquiétude.
Une disparition inquiétante secoue actuellement une famille française. Un homme d’affaires lyonnais de 75 ans, spécialiste dans le secteur de l’hydraulique, a disparu le 7 octobre dernier à Alger, alors que les relations diplomatiques entre les deux pays sont particulièrement tendues.
L’homme, qui avait l’habitude de voyager régulièrement en Algérie pour ses affaires, n’a plus donné signe de vie depuis un SMS envoyé à sa femme ce soir-là. Il lui indiquait qu’il dînait seul dans un restaurant d'Alger.
En Algérie pour un projet de centrale hydraulique, ce dernier avait rendu, avant sa disparition, un avis négatif sur un site envisagé pour une construction. De retour de ce site, il semblait particulièrement préoccupé, selon sa famille.
Cette inquiétude a-t-elle un lien avec sa disparition ? Rien n’est certain, même si les enquêteurs n'ont pas écarté cette hypothèse. Une information judiciaire pour enlèvement et séquestration a été ouverte par le parquet de Lyon, mais les investigations n’ont pour l’instant pas permis d’avancer. Aucun signe de demande de rançon n’a été formulé, ce qui rend cette affaire encore plus mystérieuse.
Des indices troublants
L’homme d’affaires, en revanche, a laissé derrière lui des indices troublants : l’un de ses téléphones, ses cartes bancaires, ainsi que sa voiture abandonnée sous un pont dans la banlieue d'Alger. L’analyse de ses comptes a permis d’écarter la thèse du départ volontaire ou d’une double vie. Cependant, le contexte politique actuel entre Paris et Alger, très tendu, soulève des questions : la disparition pourrait-elle être liée à cette situation ? Si les autorités françaises et algériennes ont ouvert des enquêtes, la famille déplore toutefois un silence assourdissant depuis le début de l’affaire.