Un Allemand soupçonné d'avoir tué ses beaux-parents retrouvé pendu dans sa cellule à Toulon

Les faits, qui se sont déroulés au centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède, remontent au 21 décembre (photo d'illustration).
Les faits, qui se sont déroulés au centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède, remontent au 21 décembre (photo d'illustration). © DOMINIQUE FAGET / AFP
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avec AFP
Âgé de 42 ans, il était soupçonné du meurtre de ses beaux-parents dans le Var en 2015. Il devait comparaître en 2019 devant la cour d'assises du Var.

Un ressortissant allemand de 42 ans soupçonné du meurtre de ses beaux-parents dans leur résidence secondaire de Saint-Cyr-sur-Mer dans le Var en 2015 a été retrouvé pendu dans sa cellule à Toulon, a indiqué le parquet.

"Le mobile" du geste reste à établir. Les faits, qui se sont déroulés au centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède, remontent au 21 décembre, a précisé Bernard Marchal, procureur de la République à Toulon, confirmant une information du quotidien Var-Matin. "L'homme a été découvert ce jour-là par la ronde de 5 heures et, comme il demeurait dans une cellule individuelle, cela exclut toute mise en cause possible d'un tiers", a souligné le magistrat. "Une information a été ouverte pour recherche des causes de la mort", a toutefois ajouté Bernard Marchal en précisant que l'autopsie avait conclu à un "suicide par pendaison", mais qu'il restait à établir "le mobile" de ce geste.

Le 10 septembre 2015, cet homme avait appelé les secours pour les informer de la mort de ses beaux-parents dans leur résidence secondaire de Saint-Cyr-sur-Mer, où il avait alors été trouvé prostré, avec du sang sur les mains, se bornant à indiquer qu'il n'avait "pas voulu cela". Il devait comparaître dans le courant de l'année 2019 pour ce double homicide devant la cour d'assises du Var, à Draguignan.

L'homme a laissé deux écrits. Le double meurtre avait eu lieu sur fond, semble-t-il, de différend familial entre le gendre et ses beaux-parents, un couple de médecins allemands résidant à Münich et âgés de 75 et 74 ans. Les victimes avaient été tuées à l'aide d'un chandelier. Le jour de son suicide, l'homme qui a laissé deux écrits, l'un en allemand, l'autre en français, en cours d'analyse, devait avoir dans la matinée un parloir avec sa femme.