Tarn : un lycéen déclenche fortuitement une alarme anti-intrusion et provoque une panique

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(Photo d'illustration.) © François GUILLOT/AFP
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avec AFP , modifié à
En quatre minutes, la totalité de quelque 2.000 élèves ont été confinés. Selon le chef d'établissement, le lycéen fautif n'avait aucune intention malveillante. 

Le jour anniversaire des attaques du 13 novembre 2015, un lycéen tarnais de 17 ans a déclenché mardi, fortuitement, une alarme anti-intrusion dans son lycée provoquant le confinement et la panique de 2.000 élèves. Ce jeune homme, décrit comme l'un "des meilleurs élèves" du lycée castrais de la Borde Basse, travaillait sur un ordinateur lorsqu'il a aperçu une icône "qu'il ne connaissait pas et a cliqué dessus", a indiqué à l'AFP la proviseur de l'établissement, Najat Delpeyrat.

Le lycéen n'avait aucune intention malveillante, selon le chef d'établissement. "Vraiment, c'est de la curiosité pure et simple, il a vu cette icône, il a cliqué et ça a déclenché l'alarme", a rapporté la chef d'établissement, certifiant que le lycéen n'avait aucune intention malveillante et ignorait les conséquences de son geste. En quatre minutes, la totalité de quelque 2.000 élèves ont été confinés, et la police et les pompiers ont débarqué dans le lycées toutes sirènes hurlantes.

L'élève fautif s'est dénoncé spontanément, lorsque l'administration du lycée et la police ont fait le tour des classes. "Il était très mal, très malheureux, d'avoir généré cette réaction d'angoisse", a souligné la proviseur. Une dizaine d'élèves ont été pris en charge par les pompiers pour des crises d'angoisse. De son côté, la procureur de Castres, Céline Raygnault, qui attend d'avoir les résultats des premières investigations pour déterminer s'il y avait une "intentionnalité" dans le geste du lycéen, a indiqué que le délit "de fausse alerte", est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.