Se disant sous l'emprise du diable, il tue sa compagne et s'enfuit nu dans la campagne

Le jeune homme a été retrouvé rapidement par les gendarmes, endormi au volant du véhicule garé sur la place d'un village. Image d'illustration.
Le jeune homme a été retrouvé rapidement par les gendarmes, endormi au volant du véhicule garé sur la place d'un village. Image d'illustration. © Florian Garcia/Sirpa
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avec AFP
Le jeune homme a expliqué au juge avoir eu une bouffée délirante, se croyant "dans la maison du diable" et pensant que quelqu'un voulait le tuer.

Un homme de 25 ans a été mis en examen pour meurtre aggravé et vol avec violence après avoir tué sa compagne "sous l'emprise du diable", selon ses explications, puis volé un véhicule à Thoronet dans le Var, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Plusieurs kilomètres à pied. Dans la nuit de vendredi à samedi, l'homme a mortellement agressé sa compagne, la rouant de coups et l'étranglant, a précisé le procureur de la République de Draguignan Ivan Auriel, confirmant une information du Parisien. Il s'est ensuite dénudé, pour se libérer, selon ses dires, de l'emprise du diable, et est parti de chez lui parcourant plusieurs kilomètres à pied avant d'être pris en charge, vers 5h, par un livreur à qui il a assuré avoir été agressé.

Vol d'un véhicule. Il a ensuite essayé de projeter le véhicule qui l'avait secouru dans un talus en s'emparant du volant, avant finalement de le voler alors que chauffeur était descendu de son véhicule. Le jeune homme a été retrouvé rapidement par les gendarmes au Cannet-des-Maures, endormi au volant du véhicule garé sur la place du village.

Une bouffée délirante. Nouvellement installé dans la région avec sa compagne du même âge, le jeune homme a expliqué au juge avoir eu une bouffée délirante, se croyant "dans la maison du diable" et pensant que quelqu'un voulait le tuer, a rapporté le procureur de la République de Draguignan. Les analyses toxicologiques ne sont pas encore connues pour l'heure, a-t-il précisé. L'information judiciaire va notamment s'attacher à déterminer si le jeune homme a commis les faits à l'occasion d'une abolition, ou d'une altération, de sa responsabilité.