Les jours du policier blessé ne sont pas comptés (photo d'illustration). 1:25
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Guillaume Biet , modifié à
Un policier a été blessé lors d'une intervention qui visait à mettre fin à un "rodéo sauvage", impliquant une quarantaine de motos, dans la nuit de vendredi à samedi sur le périphérique parisien. Le fonctionnaire a été hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger. 

Un groupe d’une quarantaine de pilotes de deux-roues, parfois sans immatriculation, s’est livré à un rodéo sauvage dans la nuit de vendredi à samedi sur le périphérique parisien, selon les informations recueillies par Europe 1.

Un policier percuté par une voiture

Leur chevauchée débutée vers 23h30 au Sud-ouest de Paris, porte de Saint-Cloud, s’est poursuivie jusqu’en Seine-Saint-Denis sur une quinzaine de kilomètres, et a provoqué la blessure d’un motard de la Préfecture de police sur l’autoroute A1, près du Stade de France. Lors de l’intervention, ce policier a été percuté accidentellement par la conductrice d’une voiture. Éjecté de sa moto, il est retombé sur le capot de la voiture de ses collègues de la BAC qui participaient également à l’opération et n’ont pu l’éviter.

Le fonctionnaire a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger. "Mais les conséquences auraient pu être dramatiques pour lui", déplore auprès d'Europe 1 Yvan Assioma, délégué du syndicat Alliance police nationale à Paris. "Ce genre de phénomène de rodéos sauvages est un véritable fléau de la route, on a affaire à des gens qui ne respectent absolument pas le code de la route, qui circulent à plus de 100 km/h, qui ont fait des demi-tours sur le périphérique, roulé à contre-sens, créé une véritable panique chez les usagers. Majoritairement, ce sont des gens qui n'ont pas le permis de conduire."

Des réponses pénales "pas toujours à la hauteur" selon Alliance

Et le syndicaliste de déplorer des réponses pénales "pas toujours à la hauteur des risques" que les participants à ces "rodéos" font prendre à l’ensemble des usagers. Au total, huit suspects ont été interpellés et placés en garde à vue pour refus d'obtempérer et mise en danger de la vie d'autrui.