Puy-de-Dôme : soupçons de maltraitance dans un foyer pour enfants handicapés

Les deux employées de l'établissement établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés ont été mises à pied.
Les deux employées de l'établissement établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés ont été mises à pied. © DENIS CHARLET / AFP
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avec AFP
Les deux employées de l'établissement établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés ont été mises à pied.

Deux employées d'un établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés du Puy-de-Dôme ont été mises à pied, soupçonnées de maltraitance sur de "très jeunes" pensionnaires, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Clermont-Ferrand, confirmant une information du journal La Montagne.

'Petites' violences physiques. La brigade de recherche de la gendarmerie de Clermont-Ferrand est saisie de cette enquête préliminaire qui porte sur des faits qui se seraient passés dans l'établissement de 60 places, "la Roussille", à Vertaizon, dans le Puy-de-Dôme, géré par l'Adapei 63 (Association départementale d'amis, de parents et de personnes handicapées mentales du Puy-de-Dôme). "Ce qui est reproché est plus un comportement général de ces deux personnes qui aurait été inadapté, avec des insultes, des violences verbales et des 'petites' violences physiques, comme une petite tape sur la main", a expliqué Éric Maillaud, procureur de la République.

L'enquête nécessitera "du temps". Le signalement du directeur de l'établissement à l'Agence régionale de santé (ARS), d'une part, et au parquet, d'autre part, est intervenu "il y a moins d'un mois", déclenchant l'enquête. Il faisait suite aux déclarations d'une famille d'un jeune placé à ce directeur, nouvellement en poste dans l'établissement. L'enquête nécessitera "du temps" pour "déterminer depuis quand, comment, combien (il y a) de victimes potentielles de ces comportements que l'ARS qualifie de maltraitance", a ajouté Éric Maillaud. Il faudra interroger les autres employés et les pensionnaires lourdement handicapés, qui "peuvent avoir une perception décalée de ce qui est inadapté, et des difficultés à le formuler", a relevé le magistrat.