Policiers agressés en octobre dans le Val-d'Oise : le 2e agresseur présumé interpellé

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avec AFP , modifié à
Un homme, soupçonné d'être le deuxième agresseur de deux policiers grièvement blessés par balle en octobre dernier à Herblay, dans le Val-d'Oise, a été interpellé vendredi à Clichy-la-Garenne, dans les Haut-de-Seine. Les deux policiers avaient été attaqués alors qu'ils participaient à une mission de surveillance.

Un homme soupçonné d'être l'un des deux principaux agresseurs de deux policiers grièvement blessés par balle en octobre dernier à Herblay (Val-d'Oise) lors d'une mission de surveillance, a été interpellé vendredi à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Ce suspect devrait être présenté au juge d'instruction, a précisé une de ces sources. Un autre agresseur présumé avait été arrêté début décembre à son domicile de Nanterre au terme de deux mois de cavale, et mis en examen pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique.

L'homme interpellé vendredi se trouvait dans le même appartement mais était parvenu à s'échapper, selon une source policière. En début de semaine, il été localisé à Paris puis, après une filature, à Clichy, a-t-on ajouté de même source, en soulignant que cet homme avait bénéficié d'un "gros soutien logistique pour se cacher". Six jours après l'agression des deux policiers, un autre homme s'était rendu à la police en clamant son innocence. Il a lui aussi été mis en examen pour tentative de meurtre.

Les deux policiers agressés toujours en convalescence

Ces trois hommes sont soupçonnés d'avoir agressé le 7 octobre dans une zone industrielle d'Herblay deux policiers de la police judiciaire de Cergy-Pontoise, qui étaient en mission nocturne de surveillance. Les deux fonctionnaires, âgés de 30 et 45 ans, se trouvaient à bord d'une voiture banalisée.

Après les avoir roués de coups, les agresseurs leur avaient volé leurs armes de service et ouvert le feu sur eux à plusieurs reprises, les blessant grièvement. Les deux fonctionnaires sont actuellement en convalescence. L'un d'eux souffre d'importantes séquelles, selon des sources policières. Cette attaque avait suscité l'indignation des syndicats de policiers et de nombreuses réactions. Pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, les policiers avaient été "massacrés".