Nancy : Une pastille radioactive disparaît d'un laboratoire

La disparition de ce matériel "de très petite taille", a été constatée mardi "à la suite d'un déménagement de service". (Illustration)
La disparition de ce matériel "de très petite taille", a été constatée mardi "à la suite d'un déménagement de service". (Illustration) © GABRIEL BOUYS / AFP
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avec AFP
Une pastille de cobalt 57 a disparu du coffre-fort d'un institut de recherche scientifique de Nancy après un déménagement de service.

Une pastille de cobalt 57, "source faiblement radioactive", a disparu du coffre-fort d'un institut de recherche scientifique de Nancy, sans que l'on puisse dire pour l'instant si elle a été perdue ou volée, a annoncé vendredi le parquet. La disparition de ce matériel "de très petite taille", a été constatée mardi "à la suite d'un déménagement de service", a précisé François Pérain, le procureur de Nancy, confirmant une information du quotidien régional L'Est Républicain.

"Aucune hypothèse n'est exclue". La source radioactive était stockée à l'intérieur d'un coffre-fort dans un laboratoire de recherche en science des matériaux de l'Institut Jean-Lamour, mais "plusieurs personnes avaient la possibilité d'y accéder", selon le magistrat. À ce stade de l'enquête "on ne sait pas si c'est une perte ou un acte malveillant, mais aucune hypothèse n'est exclue", a ajouté le procureur.

Utilisé pour la détection du plomb dans les peintures. "On ne s'explique pas cette disparition. On a perdu la trace de cette source faiblement radioactive (...) Le risque est faible. Un contact rapproché et extrêmement prolongé est susceptible d'occasionner des brûlures", a confié à L'Est Républicain Pierre Brunet, le directeur-adjoint de l'institut Jean-Lamour. Le cobalt 57, destiné à la recherche, est "notamment utilisé pour la détection du plomb dans les peintures", selon cette même source. Le service régional de la police judiciaire de Nancy s'est saisi de l'enquête.