Morbihan : un couple de nonagénaires tué à l'arme blanche

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Le couple de nonagénaires retrouvés morts samedi à Cléguer a été tué à l'arme blanche. © Frederick FLORIN / AFP
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avec AFP
Le parquet de Lorient a indiqué mardi que le couple de nonagénaires retrouvés morts samedi à Cléguer dans le Morbihan a été tué à l'arme blanche. Cela pourrait être un double homicide commis par leur fille qui a tenté ensuite de se suicider, selon les premières investigations.

Le couple de nonagénaires retrouvés morts samedi à Cléguer dans le Morbihan a été tué à l'arme blanche, dans ce qui pourrait être un double homicide commis par leur fille qui a tenté ensuite de se suicider, a indiqué mardi le parquet de Lorient. Samedi en début d'après-midi, les gendarmes de Pont-Scorff étaient alertés après la découverte de deux corps et d'une personne grièvement blessée dans une maison, tous de la même famille. Il s'agissait d'un couple de personnes âgées de 87 et 91 ans et de leur fille de 63 ans, qui a été hospitalisée.

Enquête ouverte pour assassinats

"Dans un contexte lié à l'âge et à la maladie, il apparaissait que les enfants se relayaient au chevet de leurs parents. C'était lors de la présence de la fille auprès du couple, que les faits semblaient s'être déroulés", a précisé le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger dans un communiqué de presse. "Les parents étaient frappés, à plusieurs reprises, à l'aide d'armes blanches. La fille était, quant à elle, découverte avec des blessures évoquant une possible tentative de suicide", a déclaré le magistrat, ajoutant que les investigations "permettaient d'exclure l'intervention d'un tiers".

Une enquête pour assassinats a été ouverte et confiée par le parquet de Lorient à la Brigade de recherches (BR) de la gendarmerie départementale de Lorient. Les autopsies des deux victimes réalisées lundi ont confirmé une pluralité de plaies à l'arme blanche, d'après la même source. La fille a été transférée dans "un établissement spécialisé", a ajouté le parquet qui a annoncé qu'une information judiciaire serait "ouverte aussitôt qu'il sera possible, notamment en fonction de l'état de santé de la personne susceptible d'être mise en cause".