Meurtre de Rose dans les Vosges : le suspect mis en examen et placé en détention provisoire

Le suspect du meurtre de la petite Rose dans les Vosges a été mis en examen.
Le suspect du meurtre de la petite Rose dans les Vosges a été mis en examen. © JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
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avec AFP / Crédits photo : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP , modifié à
L'adolescent soupçonné d'avoir tué la petite Rose dans les Vosges a été mis en examen pour meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire ce jeudi soir, annonce le procureur. La fillette avait été retrouvée dans un sac plastique dans un appartement situé à Rambervilliers. Le suspect encourt jusqu'à 20 ans de prison.

L'adolescent soupçonné du meurtre de la petite Rose, 5 ans, dans les Vosges, a été placé jeudi en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, a annoncé le procureur de la République d'Epinal, Frédéric Nahon. Le garçon de 15 ans avait été mis peu avant en examen pour meurtre de mineur de moins de 15 ans, deux jours après la découverte du corps de la petite fille dans un sac plastique dans un appartement de Rambervillers.

 

Durant sa garde à vue, l'adolescent "a fait usage de son droit au silence (...) Nous n'avons donc pas sa version sur les faits qui lui sont reprochés", avait révélé le procureur lors d'une conférence de presse à la mi-journée. "Lors de sa garde à vue et de son interpellation, le mineur n'a toutefois pas tenu de propos délirants ou laissant penser à des troubles psychiatriques".

Le jeune homme encourt 20 ans de réclusion criminelle

Un expert a cependant conclu dans un rapport provisoire "à l'existence d'une altération du discernement et à sa dangerosité pour les autres", selon Frédéric Nahon. L'autopsie du corps de la petite victime aura lieu vendredi matin à l'institut médico-légal de Nancy. "On en saura plus sur les circonstances du décès et de l'existence ou non de faits de viol", a souligné le procureur. Il a précisé que le suspect, âgé de moins de 16 ans, était passible de 20 ans de réclusion criminelle, et non de la perpétuité en raison de son âge.

Dans un communiqué, le parquet avait indiqué mercredi que le jeune homme avait déjà été mis en examen l'an dernier pour viol sur mineur et avait été placé pendant un an en centre éducatif fermé, soit le maximum légal. La mère de la victime a dénoncé mercredi le fait que le suspect ait pu se trouver en liberté. Frédéric Nahon a précisé devant la presse que les victimes présumées de cette affaire précédente étaient deux garçons âgés de 10 et 11 ans.