Affaire Jonathan : les enquêteurs à la recherche d'un sac à dos

Image d'illustration.
Image d'illustration. © MYCHELE DANIAU / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les enquêteurs chargés d'élucider l'enlèvement et le meurtre en 2004 en Loire-Atlantique de Jonathan, 10 ans, sont à la recherche de témoignages sur un sac à dos.

Les enquêteurs chargés d'élucider l'enlèvement et le meurtre en 2004 en Loire-Atlantique de Jonathan, 10 ans, sont à la recherche de témoignages sur un sac à dos, une nouvelle piste quatorze ans après les faits, selon l'appel à témoins diffusé vendredi par la gendarmerie. 

Jonathan, un garçon de 10 ans originaire du Cher, avait été enlevé dans la nuit du 6 au 7 avril 2004 dans un centre de vacances de Saint-Brévin-les-Pins, près de Saint-Nazaire. Son cadavre avait été découvert quelques semaines plus tard, le 19 mai, ligoté et lesté d'un parpaing dans un étang proche de Guérande, à 25 km du lieu de l'enlèvement.

La gendarmerie met en place un numéro vert. "Les enquêteurs de la Gendarmerie Nationale recherchent des témoignages sur la présence éventuelle d'un sac à dos en cuir marron de type 'besace', possédant des poches ainsi qu'un lacet sur le dessus pour le fermer, qui aurait pu être découvert en avril ou mai 2004 dans les environs de Saint-Brévin-les-Pins ou de Guérande", indique la gendarmerie dans un communiqué. "Un appel est lancé à toutes les personnes susceptibles d'apporter des renseignements sur ce sac à dos ou sa découverte, ainsi qu'à tous les services d'objets trouvés des mairies de Loire-Atlantique", poursuit cet appel à témoins. La gendarmerie a mis en place un numéro vert (0800.007.822 et une adresse mail (celluledisparition44@ gendarmerie.interieur.gouv.fr).

Un appel à témoins déjà lancé en 2011. Depuis la disparition de Jonathan, des centaines de prélèvements ADN ont été effectués, mais jusque-là sans avancée décisive. En 2011, déjà, la gendarmerie et le parquet de Saint-Nazaire avaient lancé un appel à témoins après la découverte d'une série d'agressions sexuelles dans des centres de vacances de la façade Atlantique, entre 1982 et 1998. Outre cette piste locale, plusieurs hypothèses, notamment celle d'un tueur en série allemand, ont été étudiées.