Loire-Atlantique : 364 kg de cocaïne saisis au port de Montoir-de-Bretagne

Les services des douanes ont intercepté lundi une cargaison de 364 kg de cocaïne dans des conteneurs au port de Montoir-de-Bretagne (Illustration).
Les services des douanes ont intercepté lundi une cargaison de 364 kg de cocaïne dans des conteneurs au port de Montoir-de-Bretagne (Illustration). © AFP
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avec AFP
Le parquet de Rennes a indiqué que les services des douanes avaient intercepté lundi une cargaison de 364 kg de cocaïne dans des conteneurs au port de Montoir-de-Bretagne, en Loire-Atlantique. Une enquête a été confiée à la SDPJ (sous-direction de la police judiciaire) de Nantes et à l'OFAST (Office anti-stupéfiants).

Les services des douanes ont intercepté lundi une cargaison de 364 kg de cocaïne dans des conteneurs au port de Montoir-de-Bretagne, en Loire-Atlantique, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Rennes. "La saisie s'est faite dans des containers et il n'y a pas d'interpellations", a précisé à l'AFP le procureur Philippe Astruc, se refusant à tout autre détail afin de "ne pas nuire aux investigations" qui viennent de débuter. "Le parquet de Saint-Nazaire s'est dessaisi au bénéfice du parquet JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée) de Rennes. Une enquête a été confiée à la SDPJ (sous-direction de la police judiciaire) de Nantes et à l'OFAST (Office anti-stupéfiants)", a seulement indiqué le magistrat.

Des livraisons qui révèlent des "voies secondaires"

En octobre et janvier derniers, dix prévenus dont quatre dockers de Montoir ont été condamnés à des peines de quatre à dix ans d'emprisonnement pour avoir participé à l'importation de cocaïne dans des conteneurs en provenance des Antilles. Les enquêteurs avaient saisi 336 kilos de cocaïne au port de Montoir lors de quatre importations impliquant des dockers entre juin 2017 et avril 2020.

Ces livraisons, relativement faibles au regard des 9,05 tonnes de cocaïne saisies par les douanes en 2020, correspondaient à une volonté des trafiquants de trouver des "voies secondaires" pour entrer sur le marché européen via des ports moins surveillés que ceux du Havre, d'Anvers ou de Rotterdam. La marchandise était importée par la technique du "rip-off" qui consiste à récupérer la drogue placée dans un conteneur à l'ouverture des portes. Les dockers récupéraient la cocaïne à son arrivée à Montoir en replaçant un plomb contrefait sur le conteneur qui avait été ouvert. Les marchandises étaient remises à des intermédiaires près du port.