Le violoncelle volé à la soliste Ophélie Gaillard retrouvé samedi

La musicienne avait lancé un appel à l'aide sur Facebook.
La musicienne avait lancé un appel à l'aide sur Facebook. © AFP
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avec AFP
La musicienne, qui s'est fait voler son instrument jeudi, a raconté avoir reçu un appel anonyme samedi matin, lui indiquant que le violoncelle se trouvait devant son domicile dans une voiture.

Le violoncelle, estimé à plus d'un million d'euros, que la soliste Ophélie Gaillard s'était fait voler jeudi soir en région parisienne sous la menace d'un couteau a été retrouvé samedi matin, a déclaré la musicienne.

"J'ai reçu un appel anonyme en fin de matinée me disant que mon violoncelle était devant mon domicile dans une voiture. Je l'ai retrouvé sur la banquette arrière", a-t-elle déclaré. L'une des vitres de la voiture était fracturée et la musicienne s'est alors immédiatement emparée de l'instrument, "en bon état", avant de prévenir la police. Une source policière a confirmé que l'instrument a bien été retrouvé.

Un instrument qui ne se revend pas "chez le receleur du coin". Figure du violoncelle français, Ophélie Gaillard s'était fait voler cet instrument du XVIII ème siècle près de son domicile à Pantin, en Seine-Saint-Denis, par un individu armé d'un couteau, qui avait réussi à prendre la fuite. "Le vol a été très violent, je n'ai pas pu dormir depuis deux jours. Je suis tellement soulagée de l'avoir retrouvé. Je sors de deux jours de cauchemar, c'est un miracle", a-t-elle commenté. L'enquête avait été confiée à la Brigade de répression du grand banditisme (BRB). "Ce n'est pas un instrument qui se vend chez le receleur du coin. Il faut forcément un circuit spécial", avait expliqué vendredi une source proche de l'enquête.

Prêté par le CIC, le violoncelle est estimé à 1,3 millions d'euros. Le violoncelle, fabriqué en 1737 à Udine, en Italie, par le luthier Francesco Goffriller avait été prêté à l'artiste par la banque CIC. Il est estimé à près de 1,3 million d'euros. L'étui volé contenait aussi l'archet personnel signé par Jean Marie Persoit "vers 1825 à Paris", également retrouvé samedi. La banque CIC avait réalisé pour la musicienne sa première acquisition d'instrument, une forme de mécénat culturel permettant aux virtuoses de la musique classique de se faire prêter des pièces rares qui peuvent valoir plusieurs millions d'euros.