INFORMATION EUROPE 1 - Seine-Saint-Denis : un déséquilibré meurt après son interpellation par la police

Police
Les deux policiers ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique. Photo d'illustration. © AFP
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Alain Acco, édité par Thibaud Le Meneec
Selon nos informations, un déséquilibré francilien est mort jeudi après son interpellation par la police, lors de laquelle il a reçu deux tirs de pistolet à impulsion électrique. L'Inspection générale de la police nationale n'a pas été saisie.
INFO EUROPE 1

Un déséquilibré est mort jeudi après son interpellation au sous-sol d'une boulangerie de Seine-Saint-Denis, selon nos informations. Jeudi matin, aux Lilas, commune limitrophe de Paris, la police municipale est avisée qu’un homme au visage ensanglanté déambule dans les rues en criant "allah akbar" et en menaçant de "tuer tout le monde". Au cours de son périple, il est vu à plusieurs reprises en train de se frapper la tête avec une tuile. La police municipale tente de le gazer mais l’homme entre dans une boulangerie et se réfugie au sous-sol.

Arrêt cardio-respiratoire

D'après les premiers éléments de l’enquête, à l’arrivée de la police nationale, l’homme se serait emparé d’un couteau trouvé sur place et aurait tenté de s’en prendre aux policiers. Pour le maîtriser, deux fonctionnaires ont successivement fait usage de leur pistolet à impulsion électrique. Avant d’être menotté, l’individu a réussi à mordre l’un d’entre eux au mollet. Puis il a fait un arrêt cardio-respiratoire. Transporté dans un état critique à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, il n’a pas pu être ranimé.

Âgé de 36 ans, cet habitant de Bondy avait de lourds antécédents psychiatriques. Il était connu de la police pour des délits mineurs mais n’était pas fiché par les services de renseignement. Le parquet de Bobigny n’a pas saisi l’Inspection générale de la police nationale. C’est la police judiciaire de Seine-Saint-Denis qui a été chargée d’établir les causes de la mort. Une autopsie sera pratiquée vendredi.