Grenoble : incendie à la caserne de gendarmerie

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avec AFP , modifié à
Un incendie d'origine criminelle s'est déclaré à la caserne de gendarmerie de Grenoble dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un violent incendie, d'origine criminelle, a partiellement détruit un garage de la caserne de gendarmerie de Grenoble abritant une cinquantaine de véhicules, dans la nuit de mercredi à jeudi, a appris l'AFP auprès de la préfecture confirmant une information de BFM TV.

Deux départs de feu. Le grillage de l'enceinte extérieure de la gendarmerie "a été découpé à une hauteur d'environ 1,30 mètre et les enquêteurs ont découvert des départs de feu à deux endroits différents", a indiqué la gendarmerie, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Un gendarme a été "légèrement intoxiqué" en tentant d'intervenir mais son état n'inspire pas d'inquiétude et il a été placé sous surveillance au CHU de Grenoble, selon la même source.

50 pompiers mobilisés. L'incendie, survenu dans un entrepôt "totalement isolé du cœur névralgique" de la gendarmerie, s'est déclaré vers 03h30. Il a mobilisé une cinquantaine de pompiers et était complètement maîtrisé vers 06h45, a précisé la préfecture. Aucun logement n'a été touché, mais le garage est complètement détruit.

Un incendie revendiqué. À 13h, un texte revendiquant cet incendie a été publié sur une plate-forme Internet proche des milieux libertaires. Dans ces quelques lignes, les auteurs expliquent avoir provoqué cet acte en solidarité avec les personnes jugées actuellement dans l’affaire de l’attaque d’une patrouille de policiers et de l’incendie de leur voiture, en mai 2016. "Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage", conclut le message.