Corps d'un mineur retrouvé en Essonne : un homme mis en examen pour meurtre et incarcéré

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avec AFP // Crédit photo : ARTHUR NICHOLAS ORCHARD / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Un homme de 22 ans a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire après la découverte vendredi du corps d'un mineur sur la voie publique aux Ulis (Essonne), a indiqué mardi le parquet d'Évry, sollicité par l'AFP.

Placé en garde à vue vendredi après-midi après s'être présenté à un commissariat, il a été mis en examen des chefs de meurtre "précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime, en l'espèce un enlèvement, une séquestration sans libération volontaire" et de tentative de meurtre "précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime, en l'espèce un enlèvement, une séquestration sans libération volontaire", a précisé le parquet. L'homme été placé en détention provisoire.

 

"Connu des services de police et de la justice", selon le parquet

Le corps d'un adolescent de 16 ans avait été retrouvé sur la voie publique aux Ulis dans la nuit jeudi. Ce dernier a succombé après de "multiples coups, notamment au niveau de la tête", a poursuivi le parquet. L'homme placé en détention provisoire est "connu des services de police et de la justice", selon cette même source.

Une autre personne, placée en garde à vue peu après la découverte de la victime, a été libérée, car elle est "également victime dans cette procédure", a ajouté le parquet. Elle a reçu une incapacité totale de travail de 10 jours.

"Des premiers éléments de l'enquête, les deux victimes auraient eu un différend dans l'après-midi avec deux jeunes filles", a détaillé le ministère public à l'AFP. "Des connaissances de ces jeunes filles auraient retrouvé les deux victimes dans la soirée, les auraient embarquées dans une voiture avant de les rouer de coups dans une cave", a-t-il ajouté.

L'enquête se poursuit avec pour "objet de comprendre les circonstances de la commission de ces faits de nature criminelle et d'en déterminer précisément les causes", ainsi que d'"identifier les coauteurs", a conclu le parquet.