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« C’est inimaginable » : à Sarreguemines, la stupeur après le suicide d’une fillette de 9 ans

Mélina Facchin (correspondante dans le Grand Est) . 1 min

Le corps d’une enfant de neuf ans a été retrouvé à son domicile, samedi 11 octobre. Une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances du drame, alors que ses parents évoquent des moqueries à l’école.

"C’est inimaginable." La stupéfaction et la tristesse à Sarreguemines en Moselle. Une petite fille de 9 ans, nommée Sara, est décédée le samedi 11 octobre 2025. Son corps a été retrouvé par sa maman à leur domicile.

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Selon les premiers éléments de l’enquête et le rapport du médecin légiste, l’enfant se serait suicidée devant son école élémentaire. Dans le village, tout le monde est sous le choc.

"Certains se font harceler dans les toilettes ou dans la cour"

Devant l’école de Sara, cette petite fille de 9 ans, les parents d’élèves sont abasourdis. "Ce qui me perturbe, c’est qu’à neuf ans, on puisse penser à se suicider et passer à l’acte. Je compatis avec les parents", témoigne l'un d'entre eux.

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Selon le procureur de Sarreguemines, Olivier Glady, la fillette s’est pendue dans la chambre de son frère en laissant un mot d’adieu à sa famille.

Ses parents ont expliqué qu’elle faisait l’objet de moqueries de la part de camarades de CM2, à cause de sa corpulence. Plusieurs parents d’élèves évoquent des problèmes de harcèlement dans cette école.

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"Entre élèves, les maîtres et maîtresses parfois ne voient rien ou ne font rien. Certains se font harceler dans les toilettes ou dans la cour. Donc on veut dire stop", raconte une mère de famille.

Le recteur déterminé à ce que la lumière soit faite

L’hypothèse du harcèlement n’est pas encore confirmée. L’enquête commence à peine. Pierre-François Mourier, recteur de l’Académie de Nancy-Metz est déterminé à ce que toute la lumière soit faite dans cette affaire. "Il est hors de question que quoi que ce soit, s’il y a quoi que ce soit, reste sous le tapis. Je m’y engage", explique le recteur.

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Une cellule d’écoute est mise en place toute la semaine pour les 150 élèves et les professeurs de l’école de Sara.