Cantal : un homme tué lundi en pleine rue à Aurillac, le suspect en garde à vue

Le suspect a été identifié par les enquêteurs grâce à un témoin qui, alerté par les détonations, l'avait pris en photo, arme à la main, depuis sa fenêtre. Photo d'illustration.
Le suspect a été identifié par les enquêteurs grâce à un témoin qui, alerté par les détonations, l'avait pris en photo, arme à la main, depuis sa fenêtre. Photo d'illustration. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Après la mort d'un homme lundi matin à Aurillac, le suspect des coups de feu a été interpellé six heures après avant d'être placé en garde à vue. 

Un homme de 42 ans, qui avait tué en pleine rue un quinquagénaire lundi midi dans les rues d'Aurillac dans le Cantal, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris mardi auprès du parquet.

Deux tirs à bout portant. Lundi aux alentours de 11h30, le suspect a ouvert le feu sur un homme avec un fusil de chasse. Dépêchés sur place, les secours n'ont pas réussi à réanimer la victime, touchée par deux tirs à bout portant. Le tireur a ensuite pris la fuite à pied dans les rues de la ville, a précisé le parquet, confirmant une information du journal La Montagne.

Pris en photo par un témoin. Le suspect a été identifié par les enquêteurs grâce à un témoin qui, alerté par les détonations, l'avait pris en photo, arme à la main, depuis sa fenêtre. Il a finalement été interpellé et placé en garde à vue six heures plus tard, en fin de journée à Maurs, à une quarantaine de kilomètres au sud d'Aurillac.

Selon les premiers éléments de l'enquête, une rivalité amoureuse pourrait être à l'origine du drame. Les deux hommes entretenaient en effet une relation avec la même femme, officiellement en couple avec la victime, vivant à Figeac (Lot) tandis qu'elle-même habitait Aurillac. Cette femme au cœur du triangle amoureux, rapidement recherchée par les enquêteurs lors de la traque du suspect, avait auparavant partagé la vie d'un des frères du tireur pendant une dizaine d'années, précise le parquet.

Garde à vue prolongée. Mardi soir, deux autres personnes étaient également entendues par les enquêteurs pour tenter de faire notamment la lumière sur les conditions qui ont permis au suspect de quitter la cité cantalienne lundi après-midi, pourtant alors quadrillée par les forces de l'ordre. Sa garde à vue ayant été prolongée, il doit être déféré mercredi devant le parquet de Clermont-Ferrand. Une autopsie doit être diligentée dans les prochains jours.