Les deux hommes ont été placés en détention provisoire (Illustration). 1:17
  • Copié
avec AFP / Crédit photo : Jeff PACHOUD / AFP , modifié à
Deux hommes ont été mis en examen lundi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Bruxelles. Le 16 octobre, un homme avait abattu deux supporters Suédois à quelques heures d'un match de qualifications de l'Euro-2024 de football.

Deux hommes, domiciliés en région parisienne et "susceptibles d'être en lien avec l'auteur de l'attentat" commis le 16 octobre à Bruxelles, ont été mis en examen par un juge d'instruction parisien, a appris l'AFP mardi auprès du Parquet national antiterroriste.

Mis en examen lundi

Présentés à un juge d'instruction lundi, ils ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, puis placés en détention provisoire, a ajouté le Pnat. 

Tous deux Tunisiens, ils sont âgés d'une quarantaine et d'une cinquantaine d'années, ont ajouté des sources proches du dossier. Celui d'une quarantaine d'années, qui "vit depuis près de vingt ans en France", "conteste formellement" les accusations, a assuré son conseil.

"Il n'a rien à voir de près ou de loin avec l'attentat", a déclaré Me Souleymen Rakrouki. L'assaillant "est un ami qu'il connaissait depuis longtemps, dont il n'avait pas vu signe de radicalisation. Jamais il n'aurait pu imaginer un tel passage à l'acte", a-t-il insisté.

Une enquête ouverte à Paris à la suite d'informations transmises par la justice belge

Contactés, les conseils du quinquagénaire, Mes Pierre-Henri Baert et Louise Hennon, n'ont pas souhaité s'exprimer. Selon le Pnat, les investigations "se poursuivent pour préciser leurs liens" avec Abdesalem Lassoued, Tunisien radicalisé de 45 ans, qui a tué deux Suédois quand ces derniers venaient soutenir leur équipe nationale de football en Belgique.

L'assaillant, qui était visé depuis plus d'un an par une demande d'extradition de la Tunisie, a été abattu le 17 octobre par la police belge. A Paris, une enquête a été ouverte le 17 octobre, à la suite d'informations "transmises par les autorités judiciaires belges", a précisé le Pnat.

Quatre personnes "susceptibles d'être en lien avec l'auteur de l'attentat" avaient été arrêtées jeudi en Loire-Atlantique, en Maine-et-Loire et en région parisienne, a ajouté le Pnat. Sur les quatre, deux gardes à vue ont été levées.