Ardennes : un père et son bébé découverts tués par balles

Un homme et son bébé ont été découverts morts dimanche soir à leur domicile de Vivier-au-Court (Ardennes), probablement tués par arme à feu,
Un homme et son bébé ont été découverts morts dimanche soir à leur domicile de Vivier-au-Court (Ardennes), probablement tués par arme à feu, © AFP
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avec AFP
Un homme et son bébé ont été découverts morts dimanche soir à leur domicile de Vivier-au-Court (Ardennes), probablement tués par arme à feu, a indiqué le parquet, les premiers éléments laissant penser à un meurtre suivi d'un suicide.

 

Un homme et son bébé ont été découverts morts dimanche soir à leur domicile de Vivier-au-Court (Ardennes), probablement tués par arme à feu, a indiqué le parquet à l'AFP, les premiers éléments laissant penser à un meurtre suivi d'un suicide.

"Selon les premiers éléments, vers 21h30 une femme en situation de détresse est sortie dans la rue indiquant qu'à son domicile, son mari et un enfant étaient morts", a expliqué Laurent de Caigny, procureur de la République de Charleville-Mézières. "Les gendarmes de Sedan découvraient deux corps, celui d'un homme et celui d'un enfant en très bas âge, morts de façon violente au domicile de la femme". La jeune femme, qui a été évacuée, en état de choc, vers un hôpital, a déclaré aux gendarmes que "son mari avait tué l'enfant avant de se suicider".
Selon une source proche de l'enquête, l'enfant décédé serait une petite fille âgée d'"un peu moins d'un an".

Des autopsies "en urgence" sont prévues ce matin

"Le médecin légiste appelé et les techniciens en identification criminelle constataient que la mort de l'enfant pouvait être consécutive à un tir par arme à feu", tandis que "le corps de l'adulte présentait des lésions massives pouvant correspondre à un geste autolytique par arme à feu", a expliqué le procureur. Des autopsies "en urgence" sont prévues lundi matin, a-t-il encore indiqué.

Les constatations de la gendarmerie "devront établir, outre l'identité certaine des défunts, quelles étaient les difficultés que traversait cette famille, qui à cette heure, semblait inconnue de la gendarmerie", a conclu Laurent de Caigny.