À Pont-de-Beauvoisin, une battue citoyenne pour essayer de retrouver Maëlys

Une battue est organisée samedi pour essayer de retrouver Maëlys.
Une battue est organisée samedi pour essayer de retrouver Maëlys. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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Matthieu Bock, édité par G.M. , modifié à
Plus de 1.000 personnes se sont inscrites sur Facebook pour participer à une battue citoyenne samedi et essayer de retrouver Maëlys, disparue depuis près d'une semaine.

La mobilisation s'annonce importante... Six jours après la disparition de la petite Maëlys, en Isère, la population va prêter main forte aux gendarmes. Une battue citoyenne est organisée samedi à Pont-de-Beauvoisin pour tenter de retrouver la petite fille de neuf ans. L'initiative a été lancée sur Facebook et plus de 1.000 personnes se sont inscrites pour y participer. 

Une importante organisation. Les initiateurs de la battue ne connaissaient pas les parents de Maëlys, ils n’étaient pas présent lors du mariage où elle a disparu, mais ils ont décidé de lancer, spontanément, une battue. Avec l'accord de la gendarmerie, un périmètre de recherche a été défini et des cartes ont été imprimées. Les organisateurs ont également établi des groupes qui partiront toutes les 45 minutes. Car s'ils pensaient au départ être quelques dizaines, tout au plus, ce sont en réalité plus de 1.000 personnes qui se sont portées volontaires pour participer aux recherches.

"Si ça tombait sur mes enfants, j'aimerai que les gens se mobilisent". "Etant maman d’adolescents, je me mets dans la peau de cette maman, si ça tombait sur mes enfants, j'aimerai que les gens se mobilisent", explique Marie qui s'est inscrite pour participer à la battue samedi. Mais la mère ne sait pas encore si elle se rendra seule sur les lieux, ou si ses enfants viendront avec elle. "Irai-je avec mes enfants ? Je ne sais pas encore. Mes enfants sont partagés entre la peur de tomber sur un corps et l'envie d'aider cette famille et cette petite. C'est difficile pour deux adolescents de 14 et 16 ans", conclut-elle.

Deux hommes en garde à vue. Un deuxième homme, âgé de 34 ans, a été placé en garde à vue vendredi matin dans cette enquête. Il est entendu pour vérifier des déclarations faites lors de son audition par les gendarmes.